La Donovanose est une maladie réapparue après le confinement en Grande Bretagne et dont la propagation est très redoutée depuis. Le nombre de cas demeure toutefois relativement faible, environ 100 cas sont signalés par an aux Etats-Unis, principalement chez des personnes revenant de régions où la maladie est courante. En Europe, 19 cas ont été détectés en Grande Bretagne en 2016, 30 en 2019, et probablement grâce aux confinements, une baisse en 2020.
En effet, la maladie reste très rare. D’après les scientifiques britanniques des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), cette maladie a une transmissibilité relativement faible au Royaume-Uni en comparaison avec d'autres pays tels que la Guinée, l’Inde ou encore l’Afrique du Sud.
Qu’est-ce que la Donovanose ?
La Donovanose est une infection sexuellement transmissible (IST) causée par la bactérie Klebsiella granulomatis. La maladie se caractérise par l’apparition de petits nodules non douloureux au niveau du pénis, de la vulve, des lèvres ou de l’anus. Ces nodules de couleur rouge apparaissent entre dix et quarante jours après la contamination et peuvent entraîner des complications s’ils ne sont pas traités.
En effet, la Donovanose, aussi appelée IST mangeuse de chair, peut évoluer en ulcères puis en nécroses des parties génitales, principalement sur le pénis, les lèvres vulvaires et l’anus.
Comment contracter la maladie ?
Comme toute IST, elle se transmet lors de rapports sexuels non protégés et serait plus susceptible de toucher les hommes que les femmes (2 hommes pour une femme).
Ainsi, l’utilisation de protection (comme les préservatifs) réduit considérablement le risque de contracter la maladie.
Comment traiter la maladie ?
Tout d’abord, le diagnostic se fait par analyse de liquides prélevés sur les lésions, voire d’un échantillon de peau (biopsie) ou tout simplement par des médecins expérimentés à la simple vue des ulcères.
Par la suite, l’infection est soignée par un traitement de plusieurs semaines d’antibiotiques (en particulier par Azythromycine) qui va arrêter la croissance des bactéries. Cependant, l’état des patients s’améliore généralement en une semaine, mais si le traitement n’est pas effectué jusqu’au bout, des lésions peuvent apparaître à nouveau.
Sans traitement, l’infection peut causer la mort du patient.
Victoire Rousseau
Sources: Sida info; EM consulte; infectiologie.com
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